Par Charles Louiset
On peut distinguer différents profils :
Le playboy
Généralement jeune (18-25 ans voir 30 ans) ou en pleine crise de la quarantaine. Il cherche à booster son physique. Soucieux de son aspect physique, il veut gagner avant tout en visibilité musculaire. Il souhaite être attrayant, augmenter son potentiel de séduction, se montrer « avec une note exhibitionniste ». Impatient, il sera prêt à tout pour changer son apparence physique sans pour autant changer son hygiène de vie souvent médiocre.
Le complexé
Il n’y a pas d’âge (18-50 ans). Arrive une période de sa vie où il souhaite changer, se transformer. En surpoids, obèse, maigre, anorexique ou chétif ou tout simplement mal dans sa peau, un seul et même point commun : le manque de confiance en soi et/ou d’estime de soi. L’activité physique deviendra pour lui une véritable thérapie. Il est prêt à en découdre pour atteindre son objectif complexe (désir de s’accepter et d’être accepté).
Le conscient
Souvent âgé de plus de 40 ans, le conscient est à la recherche du bien-être. Il est motivé par le sport comme la pilule de jouvence « le sport santé, booster de libido, anti-stress ». Il va donc l’intégrer dans son hygiène de vie. Il cherche à travailler l’ensemble de son corps, voulant tout essayer malgré son âge. Son hygiène de vie tend à être la plus saine possible, lui permettant de bien vieillir, le plus lentement possible.
L’addict
Expert de la salle, l’addict mange, dort, respire, transpire, vit le sport. La salle est bien souvent une de ses passions ou même son métier (compétiteur en tout genre). C’est un drogué de sport. Doté de qualités physiques supérieures à la moyenne, il cherche constamment à s’améliorer en travaillant ses points faibles pour augmenter ses performances.
Le sportif du dimanche
Ce dernier profil peut être nommé de manière différente : le touriste, le business man… Il n’a pas d’âge mais souhaite faire comme tout le monde. Il vient à la salle pour changer physiquement et se donner bonne conscience. Mais sa première motivation n’est pas celle-ci. Il cherche davantage à passer du temps avec autrui et perçoit le coach comme un ami, la salle de sport comme un lieu de vie sociale. Il parle souvent plus qu’il ne s’entraine.
Chaque client se distingue par sa motivation, ses objectifs, son milieu socioprofessionnel et son âge. Néanmoins, il y a des ponts entre chaque profil : un addict pouvant être un playboy ou un ancien playboy… Le plus compliqué pour un homme est de conserver une bonne hygiène de vie à la fois sur le plan physique que sur le plan diététique. Le coach doit d’être à l’écoute, s’adapter et composer un programme d’entrainement en fonction du désir de chaque individu. Il s’efforcera d’emmener son client vers les bonnes décisions et habitudes à adopter. Les soins médicaux deviennent alors un « plus » dans la progression physique mais pas une fin en soi dès le départ ! Sachons rester sur des fondamentaux de vie : les règles d’hygiène diétético-sportives d’abord !
Charles Louiset
Charles Louiset est Personal trainer et travaille dans des salles parisiennes prestigieuses et réputées (le Molitor, le 50FOCH, le Champion Spirit…). Coach sportif diplômé, il intervient dans le Fitness, la Musculation et la préparation physique spécifique aux sports de Combats. Titulaire d’un Master en Sociologie, en Sciences sociales… Fort de ses doubles compétences, il possède une bonne analyse du monde du fitness.